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Par Carenews INFO - Publié le 8 janvier 2024 - 18:08 - Mise à jour le 8 janvier 2024 - 18:12
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Préservation de la biodiversité : 4 moyens de s’engager concrètement !

Chacun·e a la possibilité de se mobiliser en faveur de la préservation du vivant à son échelle, en choisissant une cause qui lui tient particulièrement à cœur, mais il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Voici donc un petit guide pour comprendre les enjeux et découvrir une action clé à mener.

Préservation de la biodiversité : 4 moyens de s’engager concrètement !  - Crédit photo : iStock - Khanchit Khirisutchalual
Préservation de la biodiversité : 4 moyens de s’engager concrètement ! - Crédit photo : iStock - Khanchit Khirisutchalual

 

La biodiversité, c’est quoi exactement ?

Ce mot, qui rassemble les mots biologie et diversité, désigne tout simplement le tissu vivant de notre planète, né de 3,5 milliards d’années d’évolution du monde vivant sur Terre.

On y inclut l’ensemble des écosystèmes et des formes de vie, de l’infiniment petit au plus abyssal : des océans au contenu des cellules, des bactéries aux plus grands prédateurs ! Ce terme recouvre également les interactions entre tous ces niveaux et la diversité génétique au sein de chacune des espèces présentes (connues ou inconnues).

 

Pourquoi la préserver ?

La biodiversité, c’est la base de notre vie. Selon le ministère de l’Écologie, elle « fournit en biens et en services près de deux fois la valeur de ce que produisent les humains chaque année ».

Pourtant, aujourd’hui, les experts du monde entier affirment que 75 % des milieux terrestres et 40 % des écosystèmes marins sont fortement dégradés.

La France a un rôle clé à jouer dans cette lutte pour le vivant : le pays se situe parmi les dix pays abritant le plus grand nombre d’espèces mondialement menacées, selon la Liste rouge des espèces menacées.

 

La préservation des océans

Les données clés : les océans sont au cœur des enjeux liés au maintien de la biodiversité dans le monde. Ils constituent plus de 90 % de l’espace habitable sur la planète et on y trouve 250 000 espèces (connues !). En effet, on estime aujourd’hui que seules 10 % des espèces marines ont été décrites.

Une association mobilisée : Wings of the Ocean

Créée en 2018, Wings of the Ocean est la première association de ramassage de déchets sauvages en France.

L’association organise également des actions de sensibilisation sur la protection de la biodiversité marine et l’écosystème naturel des littoraux auprès du grand public, des enfants, des entreprises et des élus locaux, notamment en encourageant tout un chacun à réduire sa consommation de plastique. Ses bénévoles nettoient les mers sur deux voiliers, le Kraken et le Scylla.

Depuis son lancement, l’association a ramassé plus de 99 000 kilos de déchets, dépolluant ainsi 4 000 000 m2.

 

La préservation des forêts

Les données clés : les forêts abritent la majeure partie de la biodiversité terrestre. On y trouve notamment 80 % des espèces d'amphibiens, 75 % des espèces d’oiseaux, 68 % des espèces de mammifères et nombre des 60 000 espèces d’arbres répertoriés sur Terre. Par ailleurs, les forêts représentent plus de la moitié du stock mondial de carbone des sols et de la végétation.

Une association mobilisée : Cœur de forêt

Les forêts couvrent près d’un tiers de la surface terrestre et nous fournissent en eau, alimentation et purifient l’air que nous respirons. Pourtant, chaque année, 10 millions d’hectares de forêts disparaissent à cause de l’activité humaine.

Depuis 2005, l’association Cœur de forêt œuvre donc à la préservation des forêts et à la restauration des écosystèmes forestiers à travers la promotion d’une gestion durable des forêts. Ainsi, depuis sa création, l’association a planté ou régénéré 2,5 millions d’arbres, a planté 480 espèces différentes de végétaux et a sensibilisé 15 600 personnes à l’importance de la biodiversité forestière.

 


À lire aussi : 10 associations et ONG engagées pour la biodiversité à connaître 


La préservation des montagnes

Les données clés : selon Météo France, les montagnes se réchauffent deux fois plus vite que les autres écosystèmes : dans les Alpes et les Pyrénées françaises, la température a augmenté de plus deux degrés au cours du 20ᵉ siècle, contre 1,4 degré dans le reste de la France. Cela augmente le risque d’extinction des espèces adaptées au froid, favorise l’assèchement des arbres et des sols, entraînant notamment une hausse des incendies.

Une association mobilisée : Mountain Wilderness

L’association Mountain Wilderness met en place des actions visant à veiller au maintien des équilibres naturels en montagne, remettre en cause les pratiques déraisonnables, proposer des approches douces et respectueuses de la montagne et soutenir une économie montagnarde diversifiée au service de ces habitants et de la biodiversité locale.

L’association espère faire évoluer les comportements des usagers de la montagne en alliant actions sur le terrain et plaidoyer auprès des acteurs politiques et économiques locaux par le biais de publications d’experts couvrant des thèmes variés allant des aménagements, aux pratiques sportives, au tourisme ou encore la gestion des espaces protégés.

 

La préservation de la biodiversité en ville

Les données clés : dans les 50 plus grandes villes de France, le budget moyen annuel par habitant consacré aux espaces verts (création et entretien réunis) est de 46,50 euros. En moyenne, on ne compte que 0,2 arbre par habitant.

Une association mobilisée : Noé

Depuis 2001, Noé déploie, en France et à l’international, des actions de sauvegarde de la biodiversité.

Parmi ses nombreuses initiatives, elle a notamment créé Nuits de Noé, un programme de lutte contre les nuisances lumineuses en milieux urbains. En effet, la majorité de la biodiversité est nocturne : 65 % des invertébrés et 28 % des vertébrés vivent au moins partiellement la nuit.

La lumière artificielle a un impact sur les déplacements, l’orientation, la communication, la reproduction, l’alimentation et même les processus cellulaires des espèces. Pourtant, en France, la pollution lumineuse a augmenté de 94 % en 25 ans selon l’Ademe.

 

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