Depuis la construction en 2023 de la prise d’eau et de la micro-centrale ainsi que la conduite forcée puis de la mise en fonction au printemps 2024, force est de constater quelques petites fuites à plusieurs endroits sur le mur de retenue… Une entreprise est aussi intervenue pendant une semaine sur la micro-centrale arrêtée. Telles sont les constats relevés ses dernières semaines. G.M.
Ré bruyant (2)

 

Malgré les mises en gardes multiples et répétées de la part de nombreux scientifiques, les appels de la part de citoyens sensibles à la préservation de ce qu’il nous reste de nature, nos décideurs « élus » continuent à grands coups de millions à investir l’argent public dans des projets dévastateurs tout en prônant la protection de l’environnement !
Le « Lyon-Turin » en est l’exemple le plus criant en Maurienne. Mais d’autres réalisations en cours ou à venir, telles les micro-centrales hydroélectriques ou encore les « champs » de panneaux photovoltaïques censés produire une électricité verte, ne sont que des non-sens écologiques et des gouffres financiers avec des dommages souvent irréversibles pour le milieu ainsi que les riverains.
En ce moment, un chantier affecte depuis début mai 2023, le torrent du Ré-Bruyant à Bessans (73480) entre 2361 m et 2060 m d’altitude, soit 301 m de chute. Pelle araignée creusant à flanc de montagne, hélicoptère effectuant des rotations à proximité des troupeaux plusieurs jours par semaine, nombreux transports en camions sur une piste pentue et étroite à vocation agricole et touristique (randonnée pédestre et V.T.T.) permettant l’accès à des chalets privés. La faune sauvage est fortement affectée (marmottes, chamois, cervidés, etc…).
Les débits du torrent sont loin d’être suffisants tout au long de l’année pour justifier une telle entreprise. D’après nos observations basées sur une vingtaine d’estives ainsi qu’une fréquentation régulière en toute saison, la durée moyenne annuelle d’exploitation ne devrait pas excéder 120 jours au maximum. Présentement le torrent est très chargé en limons, ce qui semble inquiéter un des responsables du chantier…
Il serait temps ! Oups !
G. & E. M.
La Buffaz